mardi 30 novembre 2010

LE CANAL DE L'OURCQ VU PAR SABRINE



Lors de ce projet photographique, j’ai découvert le canal de l’Ourcq, qui m’a menée du parc de la villette jusqu’à Bobigny, en voici ma vision :

Au bord de l’eau,
Je fus surprise de vous rencontrer,
Vous qui aimez y flâner.
En arpentant les rives du canal de l’Ourcq
Je fus novice dans ce monde privilégié,
Au premier abord seule et timide.
Vous, vous vous laissiez prendre en photo,
Malgré le mode auto, je découvris la sensibilité
Du monde, de l’eau, des autres.
Ici, riches et pauvres,
Dans ces endroits si paisibles,
Forment une assemblée harmonieuse.
C’est ainsi que je vous vis, vous,
De cette péniche,
Toute l’humanité
D’un regard neuf et subjugué,
Hommes, femmes,
Réceptifs ou fuyants
Simples passants ou habitués,
Cyclistes ou pêcheurs,
Artistes ou flâneurs.
Et au fil des clichés et des mises au point,
J’ai compris que la vie
était là, simplement.
Je reviendrai bientôt…
En attendant, je vous adresse ce poème.
Sabrine Youssef

mercredi 17 novembre 2010

LE CANAL SAINT-DENIS VU PAR YACINE



J’ai toujours vécu à côté du canal Saint-Denis. Etant petit, j’y jouais souvent. Je m’amusais à faire des graffitis, je jetais des pétards dans l’eau. C’était l’endroit parfait pour faire des ricochets ! Plus grand j’y allais pour mon footing, sans faire attention à ce qui m’entourait.
Aujourd’hui avec un appareil photo, je vois ce canal sous un angle que je n’avais jamais abordé. Je me suis promené entre l’écluse 3 et 6, entre Aubervilliers et Saint-Denis. La première chose que j’ai remarqué c’est la différence entre les deux rives. L’une a été rénovée et aménagée aménagée récemment, l’autre laissée dans son état naturel. Il y a donc une rive avec une fréquentation très importante et une autre complètement déserte.
Avec un appareil photo, on aborde les choses différemment, on prend le temps de regarder autour de soi, de discuter avec les gens. On fait plus attention aux détails. Je n’avais jamais fait attention à l’architecture des lieux, aux gens qui y travaillent ou qui y vivent. J’ai remarqué aussi une très forte présence de la nature, avec des ponts, des bateaux, ce qui donnent un univers complètement différent de là où l’on vit, à quelques pas de là.
Yacine Mamouni

lundi 1 novembre 2010

LE CANAL DE L'OURCQ ET LE BASSIN DE LA VILLETTE VUS PAR NOOSRATH


Quai de l’Oise / Quai de Seine

Je commence mon parcours le long du quai de l’Oise où je photographie l’écluse n°1 du pont de Flandre qui mène du canal de l’Ourcq au canal Saint-Denis. Là, Alain le marinier m’explique que cette écluse ouvre la circulation entre les canaux de l’Ourcq et de Saint-Denis et que sa dénivellation peut aller jusqu’à 10 mètres de profondeur.
Je poursuis mon chemin le long du quai de l’Oise et je fais la connaissance d’une infirmière qui aime dessiner en ce lieu. Je rencontre aussi Yaan, le guitariste, qui me fait découvrir son atelier de peinture situé sous le passage des voûtes.
Du haut de la passerelle noire de ce quai, j’entrouvre un grillage donnant accès au chemin de fer désaffecté de la petite ceinture. Une belle vue du canal se présente à moi et j’en profite pour la photographier.
Plus loin, j’arrive sur la place Joinville qui est bondée de monde… c’est dimanche matin et c’est le jour du marché.

Le pont de Crimée sépare le quai de l’Oise du quai de la Seine qui borde le bassin de la Villette. J’arrive à un moment où la circulation routière et piétonne s’arrête pour observer le passage des bateaux sous ce pont levant.
Juste en face, j’observe que l’immense hôtel Holiday inn Express accueille des touristes français et étrangers et quiconque veut s’arrêter pour se restaurer ou juste boire un verre dans son café.

En contournant cet hôtel, j’accède au Paris plage du bassin de la Villette. Je suis aussitôt surprise par les couleurs flashy des parasols et des chaises ! C’est la première fois que j’entre dans Paris plage et je trouve que ces couleurs vives annoncent bien l’ambiance festive du lieu.

De vieux amis se retrouvent pour une partie de dames. Certains préfèrent s’adonner à la lecture, au bronzage ou faire une sieste, d’autres font un pique-nique.
J’esquisse un sourire en regardant des enfants s’aventurer à l’escrime ou à la pétanque, titiller un clown dans son immobilité ou sautiller de joie sous les jeux d’eau.
Quelques instants, je reste pensive en lisant les mots colorés qui surplombent en caractère gras les murs du MK2.

Enfin, après plusieurs jours de balade sur ces quais, mon parcours photographique s’achève la nuit, face à l’imposante Rotonde de la Villette. Je m’assois au bout du quai de Seine et réalise qu’au fil de l’eau, les hommes et femmes se sentent bien.
Noosrath Abdoul Hakim